Le blogue de l'empreinte / Projets collaboratifs

Dix bagues uniques, conçues à partir de pièces en verre fusionné et facetté, décorées de motifs floraux aux couleurs variées, montées sur de larges anneaux texturés en argent sterling ou plaqué or : ce projet est le fruit d'une collaboration entre...

Dès le départ, Isabelle annonce la couleur : « Ça va être beau pis ça va être gros! ».

L'inspiration derrière cette collection réside dans une vision commune que partagent Isabelle et Sonya. Comme le souligne Isabelle : « Sonya et moi, on a la même vision, le même filon. On est très organiques dans notre travail, dans nos formes, dans nos idées... Ça marche au bout! »

 

L'idée de créer un coussin pique-épingles remonte à plusieurs années pour Sonya. Elle raconte : « J’ai déjà fait quelque chose de semblable mais qui est laid au bout! Ça fait très longtemps que je veux faire ça. Je trouve que c’est un objet qui a traversé les générations. Je trouve que c’est un beau produit ».

L'un des aspects principaux de ce projet est l'utilisation de tissus récupérés. Pascale a trouvé du tissu à t-shirt provenant d'une coopérative de couturières qui avait cessé ses activités. Ce coton, doux et confortable, avait une couleur crème qui nécessitait un peu de dynamisme. « C’était donc la bonne occasion pour mettre un petit "oumf" là-dessus », dit Pascale.

Julie-Soleil raconte: « On voulait mixer céramique et cuir dans quelque chose que l’on n’avait jamais vu. Souvent, sur les pots de céramique, il y a une attache en cuir qui sert à les accrocher au mur ou des lanières pour les jardinières suspendues. Et moi, je n’avais jamais vu de modèles avec du cuir sur un pot. On est donc parties de là. »

Julie-Soleil explique : « Y’a personne qui va réinventer le sac cabas, c’est un modèle assez simple. Le but était surtout de réutiliser la matière qu’on avait déjà, et de voir, avec Katherine, pour les motifs, dont une impression à partir d’un morceau de dentelle teinte et colorée. On voulait avoir des sacs qui soient colorés, même s’il s’agit de pièces uniques. »

Ce projet est le résultat d'une fusion entre deux savoir-faire, pour offrir des créations de facture entièrement métiers d’art.

L'idée de cette collaboration a pris forme à partir d'une réflexion commune autour de l'objet et de ses caractéristiques. Ensemble, elles ont conçu un photophore, une pièce décorative où la lumière devient un acteur central. « Ce sont les particularités de l'argile utilisée qui ont dicté le choix du noir et blanc. » (Mathilda)

Depuis des années, nos artisans rêvaient de créer ensemble. Lorsque l’idée de la collection spéciale pour le 50e anniversaire est née, c’était comme si une étincelle avait allumé un feu créatif. Laissez-vous emporter par l’histoire de ces créations, de ces rencontres entre artisans, et découvrez une collection qui célèbre non seulement le fait à la main, mais aussi l’esprit de communauté et d’innovation qui anime l’Empreinte coopérative.

« Un meuble fait à la main c’est long, confie Sylvie. Quand on apprend le métier d’ébéniste, on comprend qu’il faut être perfectionniste. Il faut que tout soit parfait. C’est une espèce de maladie. La question c’est : quand est-ce que tu lâches prise? Mais, en même temps, il faut que ton produit soit métier d’art ». Julie-Soleil poursuit : « On travaille manuellement, alors ton produit ne sera jamais parfait, mais il sera très bien fait, on n’est pas des machines, et c’est ça la beauté! »

Une vision partagée : L’étincelle créative de la collaboration La rencontre entre la feutrière, Sonya St-Gelais et la designer écoresponsable Pascale Viau a initié une collaboration créative exceptionnelle. Sonya, connue pour son travail méticuleux avec le feutre, a approché Pascale avec...